Les femmes ont obtenu le droit de vote en 1944. Mais la parité aux élections, il a fallu des lois et des sanctions financières ont du être adoptées pour obliger les partis politiques à présenter des candidates notamment aux législatives. Parité, c'est le mot politique du jour.
Depuis qu'elles ont obtenu le droit de vote en 44, les femmes n'ont pas beaucoup eu d'occasions de faire entrer l'une d'elles à l'Assemblée nationale...
Les gouvernements successifs ont bien essayé d'inciter les partis politiques (très largement peuplés d'hommes) à présenter autant de candidats que de candidates. Mais le principe de l'incitation, c'est qu'elle peut entrer par une oreille et sortir par l'autre.
C'est d'ailleurs ce qu'elle a fait pendant de nombreuses années. Et les partis préféraient supporter des sanctions financières.
Alors, en 2008, l'Etat a alourdi ces sanctions et inscrit le principe de parité aux élections à l'article 1er de la Constitution. Et si y a bien un truc avec lequel on ne rigole pas, c'est l'article 1er de la Constitution...
Et ça a marché : en 2012, 26% des députés étaient des femmes.
Mais comme 26% c'est pas 50, pour les législatives de 2017, on va taper encore plus au porte-monnaie des partis qui ne présentent pas autant de candidats que de candidates.
Comme quoi, Mesdames, si vous voulez vous faire entendre, visez toujours là où ça fait le plus mal.